Le désir d’écrire, c’est créer, raconter, transmettre. C’est un plaisir authentique et simple, pour celui qui en a la possibilité, c’est un privilège.
Le désir d’écrire c’est créer, c’est inventer, se faire peur, aller au fond de soi, et y puiser, ses fantasmes, jouer avec les mots, s’amuser de ce qui va arriver ou pas, à notre héros, à notre héroïne, même si on connaît la trame. C’est changer en cours de route, c’est chercher aussi, c’est se renseigner, c’est vérifier si notre histoire est crédible.
Le désir d’écrire c’est raconter, c’est décrire, une histoire, des sensations, des sentiments, des odeurs même, des actions, et aussi des fantasmes. C’est aussi se libérer. C’est comprendre au-delà de soi. L’histoire peut être courte, mais c’est la sublimer, l’habiller, la parfumer, et plus encore. C’est mettre dans ses personnages, un peu beaucoup, à la folie de soi.
Enfin le désir d’écrire, c’est transmettre. C’est le doute et la peur au ventre qui envahie, mon corps. Mon cœur s’emballe, ma respiration est coupée, je transpire. Je suis responsable de ce que je dis, et je fais de mon mieux. Le doute vient de comment les autres vont comprendre ce que je dis, même si au fond, je ne suis pas responsable de comment, ils vont le lire.
Enfin, en ce qui me concerne, écrire c’est se dévoiler, c’est dévoiler son âme.